MISTRAL

Il n’y avait déjà plus trop de chevriers
Mais le cœur de la provence y était logé
C’est là que je suis né
Une nuit d’automne il parait.

Bercé par le mistral
J’y fis mon premier pas…inégal
D’autres parfois dans des chaussures sales
Mais l’âme chaude… jamais glaciale.

En santon du Garlaban,
Au milieu du thym et du romarin,
J’y apris à chanter.

L’argile et les poteries,
Pagnol et ses écrits,
Aubagnais!

F. de l’O.

Publié dans : Pôesie |le 12 février, 2011 |1 Commentaire »

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 18 mars, 2011 à 2:12 nina écrit:

    Je la sens bien cette terre de Provence, où j’ai vécu… ou j’ai trainé mes sandalettes rouges, dans les sentes au milieu des garrigues, bravant les épines rageuses, mangeuses de mollets, et les couleuvrines plus apeurées de la petite fille rieuse qui marchait d’un pas solide et sonore, que je ne l’étais d’elles….
    Le vent me murmurait des choses d’ailleurs…. en ce temps là le mistral portait ses secrets dans mes oreilles de cabrette sauvageonne !

    Nina

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