Furtif
Comme cette joie qui traverse devant la misère. Un instant d’éternité!
F. de l’O.
Plus que chocolat, trop conventionnel,
Je te sens, parfum des îles.
Adoucis l’acide de la citronnelle,
Couleur qui sied à la crinoline.
Monde de combat,
Je te veux douceur.
Grâce du renard,
Par un loup sans peur.
Sourires plaisant,
Bien être d’amants,
Vie sans peines
Une seule vie,
Ici, tant pis,
Vanille comme reine.
F. de l’O.
Il ne faut jamais dire « je t’aime », il faut le faire.
F. de l’O.
Une fourmi se ballade, elle n’a plus de temps et seulement cinq pattes. Dans ma cuisine je la regarde voler mon sucre sans prendre de contrôle. Elle est fatiguée, traces de son long périple. Loin est son nid et l’odorat ne sait plus la guider. Instinct de préservation, elle prend la peine dans ses solutions. Je ne la fais pas fuir et même je l’admire. Une guerrière j’en suis sûr, qui a gagné contre toutes pointures. Elle s’en va en peinant mais laisse une trace de son vivant. Leçon de courage pour nous qui sommes perdus. Je laisse l’éponge et pose un peu de miel, elle reviendra et j’aurai soin d’elle.
F. de l’O.
Aigrettes ou pennes pour s’envoler,
Musique en termes, airs enivrants.
Révolte des parties mal jouées,
Perdre les armes qui font charmant.
Tu pars quand d’autres veulent rester.
Vénalité domine sur l’humanité.
Cent mille Lieus dans la grande mer,
C’est bien trop peu pour les durs hivers.
Le violon fait encore rêver,
En poèmes hors de la réalité,
Espoir d’une harmonie perdu.
Les crêpes rendent l’âme intacte,
Tout n’est qu’art dans les actes,
En fantôme, ce roi déchu.
F. de l’O.
Bâillon de la fortune,
Elle grandit à la lune,
Ange de la musique veille la.
Témérité, hardiesse et effronterie,
Rimes, tempos et mélodies,
Intemporalité sonne à l’opéra.
Chopin se présente avant l’age,
Encensant simplement son ouvrage.
F. de l’O.
Une graine de marguerite,
Donnera cette fleur que je t’offre.
Un étoffe de cachemire,
Sur ta peau en chemise ocre.
Telles sont les destinés,
Toutes écrites et bien rangées.
Comme le soleil que je couche,
Pour qu’au matin il te lève.
Pourquoi plonger toute une vie,
Quand son destin est tout écrit,
Sans charme ni désir.
Moi je ris doucement,
L’automne c’est mon printemps,
Je n’ai pas d’avenir.
F. de l’O.
Grandeur de taille,
Un regard foudroyant.
Les épaules larges,
Dessin sur les jambes.
Jamais vu de charme,
Sinon dans le regard des femmes.
Des compliments plaisants,
Pour éveiller l’enjolivement.
Délaissant cette enveloppe,
L’intérieur étant plus propre,
Expression de justesse.
Extériorisation de beauté,
Savoir parfois charmer,
Opulence de richesse.
F. de l’O.
Ténébreuses, sulfureuses ou romanesques,
Au quotidien de mes faits et gestes.
Dans mon sommeil sans s’arrêter,
Même éveillé toute la journée.
Laisses moi te conter,
Celle d’un roi malin,
Celle d’une croche enjouée,
Celle d’un homme solitaire.
Je languis de les connaître,
Sorties de mon coeur de poête,
Les nouvelles pointures.
Avec toi comme vedette,
La gamme en ajoutera sept,
Vivons donc les aventures
F. de l’O.
« La guitare raisonne, les harmoniques en avant. Ton âme frissonne, mineur mélodique en dedans…
F. de l’O. »