Sucrée, certes!
Mais aussi relaxante.
Mièvre sur le romanesque,
Sentimentalité outrée plaisante.
Un ourson comme compagnon,
Aussi verte, rose ou blanche.
Sirop d’une malvacée… Bon!
Mais bon, attention aux hanches!
Je te sers à souhait,
Sans manquer de générosité,
J’en ai tant à offrir.
Une ou deux suffisent,
Oh, la boîte s’épuise!
J’ai craqué pour finir.
F. de l’O.
Le singulier et le pluriel,
Deux entités liées,
Et si l’on connait chacune d’elle,
Impossibilité de les mélanger.
F. de l’O.
Quelle est cette douce chaleur qui au dela des chemins, sur ce plateau aux planches lisses et pourtants pleines d’aspérités, cachée parmi les décors aux couleurs chatoyants, à l’abri des lourds rideaux de pourpre. La, éclairant les songes, les reves et les peurs tapies dans l’ombre un son puissant et cristallin, jaillassant du plus profond de l’âme, une lueur frèle et douce, apporte au soldat la fraicheur désaltérante d’un flot coulant inlassablement, écume ou le coeur tremblant et fier du brave petit soldat, se dit dans un soupir, la fleur au fusil, le coeur en écharpe: rien ne peut m’arriver, j’ai vu pire!…Oui, j’ai vu pire moi Erik, et sur les planches de l’opéra, je danse et joue la pantomine de la vie. Ma vie! si belle, éclatante et solitaire. Diamant brut brillant de milles feux, lisse et froid au coeur brulant. Je vis en petit soldat!! je me bat et me dis , qu’au dela de cet espace temps, le bruit des grands tracas s’enfuit doucement, laissant voguer dans l’air, un parfum subtil porté par le vent, douce chaleur chantant d’un rire cristallin, cette émotion vibrante et eternelle; l’amitié, l’amour, l’amant. Trois éléments de vie qui ne sont, avec leur mélange, qu’un mais parfois mal dosés. C’est ça la vie? Pourquoi personne ne me comprend????? Mais j’aime. Cette vie là en tout cas. Je ne changerais rien même si je ne lis pas les partitions. Je les écris…
Le vieux moulin ne tourne plus,
Mais il domine la plaine.
Ses charpentes sont gâtées,
Mais sont charme est sans peines.
Photos de cartes postales,
Touristes, métèques et pérégrins,
Sans vent pour tourner ses pales,
Son nouveau quotidien.
Je sens l’odeur du blé,
En farine tout juste broyé,
Comme à la saison médiévale.
Je t’offre quelques notes jouées,
Sur un instrument de l’hégire,
Un partage musical!
F. de l’O.
Un câlin ne se demande ou s’offre
Il doit être là à point venu.
Echange mais pas avec n’importe quel autre.
De toutes formes, même nu.
Soyons attentif à son message,
Hélas il brille par son absence.
Il n’est point élément de stockage,
Comme on expose une faïence.
Moi je te l’offre à toi,
Tout simplement parce que toi,
Ma Câline.
Ton importance ne se mesure,
Je suis bien dans cette pature,
D’une âme câline
F. de l’O.
Si tu étais un instrument de musique ce serait le piano et mes mains… Balladeuses!!!
Une couleur? Le marron, il se dégrade si bien dans tes yeux.
Une odeur, la lavande, comme ton petit accent de provence.
Une fleur, la rose. J’aime t’en offrir même si juste faite avec une peau de citron!!!
Une saison, le printemps. Avec toi tout redémarre…
Mais ce que j’aime au-dessus de tout ça c’est que tu es toi.
Comme un paysage libre et sauvage.
Je vois mille endroits sur ton visage.
Il faut que je sois moi pour adoucir cette offrande. T’offrir un voyage…
Un homme comme moi si faillible devant toi!
Siphona et Hétéro
Une puce me gratte le pied,
Une puce et son amie la punaise!
Peut-être pour me chatouiller,
je sens de ma peau jaillir la braise.
Salles bêtes édentées,
Qui mordent plus qu’un sanglier,
De vous savoir affamées,
Je vous laisse ainsi danser.
Mon sang votre énergie,
Echanges impunis,
Faites moi un spectacle.
Moins pire qu’un moustique,
Nématocère, femelle qui pique,
A qui je mets une claque!
F. de l’O.
La musique est là. « Chérish », « Soon », « il mio rifugio »,… « Carpet Crawlers »!
Je découvre un corps que j’ai l’impression de connaître par cœur! Il est en ébulition. Je me sens homme! Je me sens… faible! Envouté! Pourquoi demain le jour va-t-il se lever? Mes mains,… Elle,… Je dis… rien! Je touche! Je veux la savoir bien. Heureuse. Cela devient physique, ça l’a toujours été. Je la sens femme! Je la sens… forte! Séduite! Confusion des êtres, elle et moi! Non: Nous! Il n’existe qu’un. Je m’attache! « Roxanne », « Free », Hotel California »,… Je m’attache à elle. Et je m’en fou si c’est trop, avec elle ce n’est jamais trop! Je m’attache! Elle souris, je ris! Ca devient sentiments, ça l’a toujours été. Elle. Belle. Un baiser! Un simple baiser! Qu’il soit éternel! Forme de communication. Tants d’échanges sans un seul mot. Regard. Je dois être ses désirs, ses envies. Je dois être grand, à la hauteur. Je dois être… Je dois être moi. C’est tout ce que je sache faire! Qu’elle soit elle. C’est ce que j’aime… L’espace, c’est son corps. Le temps, c’est sa vie. Notre vie. Moi,… Elle dit,… tout! C’est nous ensemle! Esemble! Ensemble! Enfin… Je ne sais pas écrire l’amour. Mais cette nuit là est la plus belle et ce qui importe est qu’elle existe! Toujours! Son compte rendu ne sera que du superflu. La musique est là. « Autumn Leaves », « Take Five », « Is It A Crime »,…
F. de l’O.
Prendre un rythme. Un 5/8, pas commun mais très entraînant! Retombé perpétuelle.
Le battre vivement pour obtenir une sauce homogène.
Diviser en parts égales et recouvrir de basse fondamentale avec arpèges en son milieu.
Napper de cordes synthétiques et de bois régulier.
Préparée à part en gamme phrygienne (mineur absolue!), joindre maintenant la mélodie.
Décorer d’un poême.
Laisser prendre maturité.
Servir d’un cœur dévoué.
Bonjour toi, je suis ton petit message matinal. Celui qui te réveille. Ma fonction va même plus loin, je dure toute la journée. Il est vrai qu’une seule journée mais demain je serais relevé… Quelqu’un qui tient à toi m’as dit qu’elle sera dur! Mais je suis là, avec toi. Je porte les mots que tu as besoin: « sourire », « courage », bonheur », « victoire », « splendeur », « … ». Je suis ton réveil mais ton midi aussi. Bon appétit! Long l’après midi, mais avec moi on en rit. La montre n’avance pas, penses à moi. Tu rêves éveillée, c’est bien, penses à moi. Une bonne nouvelle aujourd’hui, penses à moi! Je te suis fidèle, il n’y a que toi. « Bisous », « caresses », « chaleur », « … ». Tu penses amour, c’est moi! Tu dis ravie, je le savais déjà. Ciel bleu ou gris, qu’importe s’il est là. Tu es trop loin de lui, moi j’accours de là-bas…
F. de l’O.