Je me bloitie contre toi,
Je me serre dans tes bras,
Je t’embrasse dans le cou,
Ton odeur j’en suis fou,
Le temps n’existe plus,
Ma vie c’est être là,
Je dis des mots doux,
Je ne pense qu’à toi,
Étendus la tout nus,
Du Chopin pour nous bercer,
Mieux que cent fortunes ajoutées,
J’y rajoute quand même mille baisers!
Une larme oxygène ma cornée,
Un frisson envahi mon espace.
La vision de toi, toute beauté,
Émotion traduite en surface.
Je t’offre la chaleur,
Mes bras et leurs véhémence.
Je t’offre mon cœur,
Ce qui fait toute la différence.
Endors toi ainsi,
Profites en aussi,
L’amour c’est notre langage.
Confidences et secrets,
Tout nous est dévoilé,
Un silence comme message.
Pas de ballons, au fond ce n’est pas important, je n’aime pas trop ça. Une branche, un trou dans le sol et me voilà à bord d’un véhicule spéciale. Vole-t-il? Nage-t-il? Roule-t-il? Pour aller dans mon monde nul besoin de ça! Je suis accompagné par un bourdon. Il m’effraie mais au fond je l’aime bien. Une mélodie dans ma tête, la seule! Je ne sais même pas ce qu’est une note. Voyage en musique instinctive… C’est parti. Au milieu des parfums des jeunets, du soleil haut perché et de toi. Je suis hors de moi et mon seul guide. Je suis là, en haut de cet arbre. Comment suis-je venu là? Mon véhicule est vraiment très spéciale! Je grandit, sans m’en préoccuper. Tiens mon pantalon est déchiré, la punition va être sévère! Tant pis, je n’ai pas mal et de toute façon je rentrerais plus tard. Report d’échéance. J’ai chaud, je suis bien. Solitaire… Je veux le rester. Personne ne doit voir ce monde qui m’habite. Trop dangereux! Il me manque quelque chose. Je trouverais bien un jour ce que c’est. Ca fait longtemps que j’existe, un jour ça se verra… J’ai envie de courir. Un jour je serais champion à la course. J’ai envie de me défouler. Un jour… Ce jour là… Mais dans une éternité j’en suis certains. En attendant je suis fort! Tu es toujours là… Moi! Le soleil est moins haut perché, je souris, pendant qu’il est encore temps. Je ris, et ça tout le temps. Je range mes affaires, soigneusement dans ma tête. La soirée est là, mourrons la.
F.de l’O.
Khabarovsk, un matin d’automne,
Dans l’eau, frontière d’extrêmes levants,
Parfois très chargée en opium,
Au lit, arabesque du temps.
Gélon, tes émotions vont fléchir,
Même le plus profond sentiment,
Vers ce jeu, poker du plaisir,
Unique vertu des anges et amants.
Ensemble toujours dans ce champ de roses,
Jamais ne s’envole pour peu de chose,
Trésor d’or aux reflets d’argent.
En grande musique ou petit fredon,
En quarante tomes ou simple griffon,
Chemins de traverse vers ce seul gageant.
F. de l’O.
Vivant dans la forêt,
Malin, futé,
Je suis un vagabon.
Solitaire et craitif,
Humeur toujours active,
Je maitrise le monde.
Elle…
Moi!
Belle…
Roi?
Le reflet de la rivière a changé,
Je réalise d’un seul coup,
Dans sa meute engagé,
Je suis un loup!
F. de L’O.
Une idée, une inspiration?
Non!
Une déclaration?
Pas question!
Une philosophie?
Oui!
Un état d’âme, un message?
Yes!
Il n’y a pas de mauvais poème,
Même s’ils disent seulement « je t’aime »,
Maladresse du lecteur!
La plume doit s’y essayer,
Seule autorisée de balader,
Je serais l’auditeur.
F. de l’O.
Derrière, attention! Ouf, il était moins une! Seul dans cette rue et ce dragon qui me poursuit. Je me cache et… Ah, un trou noir. Je suis sur un arbre mais dans le néant. C’est dur. Je vais mourir, c’est sur. Le dragon me manque presque… Je m’agite, et ce bruit. Un souffle rose qui empêche de réfléchir. Mais ça ne colle pas. Je suis ici depuis,… Depuis quand déjà? Je suis ici car il doit en être ainsi. Je suis,… je suis,… Je,… me réveille. Ouf! Juste un cauchemar. Tu es là, tu dors. Tu es belle. Je te prend dans mes bras. Tu me saisis la main peut-être inconsciemment. Je me rendors…
Le geste le plus simple.
Sans complexifier une attitude.
Ne l’omettons jamais.
Ne le forçons jamais.
Naturel et essentiel donc.
Mais toujours bien le placer.
Ainsi voilà un tel baiser.
Gare à lui, même la fleur au fusil, le petit soldat doit combattre le froid!
Au fond ce n’est pas le pire, dans sa vie il a connu grands tracas.
Le cœur se réchauffe aujourd’hui et fait vivre son opéra.
Loin il est, loin d’ici, mais il sens la chaleur de là-bas.
F. de l’O.
Il n’y avait déjà plus trop de chevriers
Mais le cœur de la provence y était logé
C’est là que je suis né
Une nuit d’automne il parait.
Bercé par le mistral
J’y fis mon premier pas…inégal
D’autres parfois dans des chaussures sales
Mais l’âme chaude… jamais glaciale.
En santon du Garlaban,
Au milieu du thym et du romarin,
J’y apris à chanter.
L’argile et les poteries,
Pagnol et ses écrits,
Aubagnais!
F. de l’O.